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Guide des vacances sereines

Choisir son voyage, son hébergement et préparer le transport

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Pour éviter tout désagrément ou mauvaise surprise lors des vacances, il faut apprendre à repérer certains pièges que ce soit au moment de choisir son voyage, son hébergement (hôtel, camping, location, échange de logement) ou d’organiser ses déplacements (avion, train, location de véhicule).

SOMMAIRE

Choisir son voyage en toute sérénité

Les promesses de réduction, plus particulièrement sur Internet, sont pléthores mais relèvent souvent du marchand de tapis, voire de la publicité mensongère, plutôt que d’un réel rabais par rapport à d’autres agences. Pour être certain que la réduction annoncée est bien réelle (jusqu’à des moins 70 %), n’hésitez pas à consulter plusieurs comparateurs et à vérifier le prix du voyage sur différents sites Internet.

Au-delà du prix, faites aussi attention aux prestations fournies : les bonnes affaires existent sur Internet, mais il faut toujours se méfier des prix trop bas. Le plus simple est de consulter les avis de consommateurs, tout en restant prudent : plus il y a d’avis, plus il y a de chances qu’ils émanent de touristes authentiques. Par ailleurs, n’hésitez pas à chercher sur Internet des informations et photos sur le parcours, les hôtels…

Bien choisir son hébergement

Les hôtels sont classés en France de une à cinq étoiles, selon des critères fixés par l’arrêté du 23 décembre 2009. Au nombre de 246, ces critères permettent l’attribution de points en fonction des équipements de l’établissement, de son accessibilité, mais également des services offerts au client, ou encore de sa politique de développement durable.

Plus de détails sur la notation des prestations sur le site https://www.classement.atout-france.fr/c/document_library/get_file?uuid=e1c60eeb-25b4-45a3-82e0-6caa678758df&groupId=10157

Attention : le classement ne répond pas aux mêmes critères dans tous les pays. Ainsi, dans certains pays, un quatre étoiles sera loin des critères confortables d’un quatre étoiles français. Comme pour un voyage, il ne faut pas hésiter à faire des vérifications quant au prix proposé, à la disponibilité sur les comparateurs (vous pouvez négocier directement avec l’hôtel) et aux prestations fournies (avis, photos…).

Prudence avec les comparateurs et sites de réservation en ligne

Tout d’abord, un hôtel qui ne serait plus disponible sur un site de réservation ne signifie pas qu’il est complet, ces sites disposant d’un quota de chambres à vendre. Ensuite, de nombreux sites intègrent des avis de clients bien utiles mais dont certains sont le fruit des hôteliers eux-mêmes. Plus il y a d’avis publiés sur une longue période, plus vous pourrez avoir confiance dans les récits d’expériences ainsi mises en ligne.

Tout comme les hôtels, les terrains de camping sont classés en cinq catégories exprimées par un nombre d’étoiles croissant à la mesure du niveau de confort, des équipements et des aménagements. Ce classement s’effectue à partir d’une grille comprenant 204 critères. À titre d’exemple, le personnel de l’équipe d’accueil doit pratiquer deux langues étrangères, dont l’anglais, pour un trois étoiles ; trois pour un cinq étoiles. De même, vous ne trouverez une salle de bain bébé avec baignoire et table à langer que dans un cinq étoiles…

Le classement n’est pas obligatoire et l’exploitant est libre de ne pas faire appel à cette procédure.

Pour plus de détails sur la notation des prestations sur le site, vous pouvez consulter le site Internet http://www.ffcc.fr/

Comme pour un voyage, il ne faut pas hésiter à faire des vérifications quant aux prestations fournies.

Les médias se font régulièrement l’écho de différentes arnaques à la location de vacances.

Il existe néanmoins plusieurs moyens de limiter le risque :

Que la location soit réalisée directement entre particuliers ou par l’intermédiaire d’un professionnel, qu’il s’agisse d’un meublé classé (Étoiles, Épis ou Clés…) ou non, le propriétaire doit remettre, avant la conclusion du contrat, un état descriptif des lieux. S’il ne le fait pas spontanément, exigez-le.

Un bon descriptif doit comporter plusieurs éléments :

Le contrat, qui peut prendre la forme d’un simple échange d'e-mails, indique notamment la durée de la location, avec les dates et heures d’arrivée et de départ, le prix et les modalités de paiement, le montant de l’avance s’il y en une, les charges, le dépôt de garantie avec le mode et le délai de restitution, les conditions d’annulation et l’éventuelle taxe de séjour.

Si la location subit un dégât des eaux ou un incendie, vous pourriez être tenu pour responsable, si aucun contrat d’assurance ne vous couvre. À vous d’interroger le bailleur sur l’assurance du logement.

Veillez alors que soit intégrée dans le contrat de location une clause appelée « abandon de tout recours » ou « renonciation à recours » prévoyant que le propriétaire et son assureur ont renoncé à tout recours contre le locataire en cas de dommages (dégâts des eaux ou incendie).

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Attention : ce type de clause n’exonère pas le locataire de toute responsabilité vis-à-vis des voisins ou des tiers.

Plus couramment, vous êtes couvert par votre propre contrat. Vérifiez qu’il comporte une « clause de villégiature » qui vous permet d’être protégé, tout comme pour votre résidence principale, en cas de sinistre. Néanmoins, les franchises et les plafonds d’indemnisation peuvent être différents ; il peut être judicieux de les revoir par le biais d’une extension de garantie. Cette garantie peut être limitée dans le temps et l’espace : bien souvent, elle ne s’applique que pendant les 90 premiers jours de votre séjour et ne vous couvre pas à l’étranger.

Le vacancier doit alors souscrire une assurance pour la durée de la location. En cas de sinistre pendant votre séjour, contactez rapidement le propriétaire et votre assureur.

Face aux coûts élevés des locations, la nouvelle tendance est l’échange de logement. Le principe est très simple : échanger sa maison contre celle d’une autre personne n’importe où dans le monde pour une période donnée, établie par un accord mutuel entre les deux parties.

Si vous êtes décidé, vous vous inscrivez sur un site Internet payant. Sachez mettre en valeur votre maison, soyez précis, ne lésinez pas sur les photos. Pour affiner votre choix, les sites proposent tous des questionnaires relativement complets, mais il ne faut pas hésiter à demander des renseignements supplémentaires et à échanger de multiples courriels. Ensuite, signez un contrat détaillé (paiements des consommations d’énergie ou téléphoniques, soins aux animaux ou aux plantes, etc.). De nombreux sites en fournissent.

Il est communément admis qu’avant la venue des partenaires, il faudra nettoyer la maison à fond, faire un peu de place dans les placards, mettre à disposition draps et serviettes de toilette propres, laisser un mode d’emploi de tous les appareils électroménagers (de l’alarme à la piscine), les numéros de téléphone et adresses utiles, de la documentation touristique, un stock de produits de première nécessité et de quoi préparer le premier repas. Pour plus de sûreté, il est préférable de mettre sous clé les objets précieux ou ceux auxquels vous tenez particulièrement.

Vous n’avez pas à signaler à votre assureur la venue de vos partenaires. S’il y a de la casse, ils sont considérés comme vos hôtes et couverts par votre multirisque habitation. Assurez-vous bien que celle-ci couvre également votre départ en villégiature pour le bien que vous allez occuper. Si vous échangez votre voiture, parlez-en à votre assureur pour vérifier que votre partenaire peut prendre votre volant, et que vous-même êtes couvert pour la conduite à l’étranger.

Enfin, sachez que les sites spécialisés dans ces échanges jouent seulement un rôle d’intermédiaire. S’ils affirment désactiver les comptes des adhérents qui auraient eu un comportement incorrect, ne comptez pas sur eux pour régler un quelconque problème ; ils se déclareront le plus souvent incompétents.

Préparer le transport

Pour trouver le billet le moins cher sur une destination déterminée, vous pouvez utiliser des comparateurs de prix qui agrègent de nombreuses compagnies, y compris low cost, pour avoir un vaste éventail de billets d’avion à différents tarifs.

Néanmoins, le prix de base n’est pas forcément celui qu’il faut retenir : si certaines compagnies y intègrent de nombreux services, d’autres vous font payer le moindre service (ex. : bagages en soute). N’hésitez pas à aller vérifier l’ensemble des services inclus ou optionnels pour savoir quel prix vous sera véritablement facturé.

Attention : en cas d’achat auprès de certains intermédiaires ou d’une compagnie étrangère (hors zone euro), des frais bancaires peuvent vous être facturés.

Un des problèmes rencontré par les consommateurs est une erreur lors de la saisie des éléments d’identification des passagers.

Le conseil peut paraître élémentaire, mais il est important de compléter les informations relatives aux passagers en ayant en main les pièces d’identité qui seront présentées aux différents contrôles. Cela vous permettra également de vous assurer que votre pièce d’identité sera toujours valide au jour de votre voyage tant aller que retour.

Il est recommandé d’éviter tout liquide dans votre bagage à main afin de faciliter votre passage au poste de sûreté (exception faite des aliments pour bébé nécessaires au voyage ainsi que des médicaments liquides accompagnés de leur ordonnance).

Si vous souhaitez tout de même apporter certains produits liquides avec vous, ils devront être présentés dans un sac en plastique transparent fermé, d’un format d’environ 20 cm sur 20 cm et vos flacons et tubes ne devront pas dépasser 100 ml maximum chacun.

Ensuite, vous devez bien vérifier que vous n’emmenez pas d’objets interdits en cabine et en soute tels que des objets tranchants (couteaux, canifs, ciseaux…), contondants (batte de baseball, club de golf…), armes ou imitations d’armes, substances et matières dangereuses (gaz lacrymogènes…).

Il est parfois difficile, pendant les périodes de vacance, de trouver des billets pour certains trains ou, à l’inverse, vous avez acheté un billet non échangeable et non remboursable et vous ne savez pas quoi en faire… Aujourd’hui, différents sites se sont développés pour permettre aux consommateurs d’échanger ou revendre ces billets.

Lorsqu’il s’agit d’un billet « traditionnel » Prem’s acheté en guichet, il n’y a pas de difficulté à le revendre ou l’acheter d’occasion.

Il n’en va pas de même pour les billets imprimables qui ne pourront être cédés qu’à la condition de ne pas avoir déjà été imprimés. En effet, une fois imprimés, ces billets sont nominatifs et ne peuvent être utilisés par des tiers sous peine d’amende.

Conseil : attendez la dernière minute pour les imprimer afin de repousser le moment où vous les rendez incessibles.

Les billets IDTGV et OUIGO sont aussi nominatifs mais modifiables quant au nom pour un coût pouvant aller de 10 à 17 euros.

Enfin, les e-billets ne sont pas cessibles, étant nominatifs dès la commande. Ils sont donc à éviter dans cette optique.

Différents sites permettent de comparer les prix des loueurs en fonction des catégories de véhicule. Néanmoins, là encore, il ne faut pas s’en tenir au prix de la location journalière : il est nécessaire de surveiller également le kilométrage compris, la franchise facturée en cas d’accident, les assurances pour racheter cette franchise ainsi que les conditions pour restituer le véhicule en dehors des heures d’ouverture ou dans une autre agence (coût éventuel, responsabilité).

Si vous louez un véhicule sans assurance de rachat de franchise, en cas d’accident responsable, les dommages matériels subis au véhicule restent à votre charge à hauteur de la franchise prévue au contrat. Le loueur peut vous proposer un « rachat de franchise », ce qui permettra de limiter la somme restant à votre charge en cas de collision (option codifiée sous le sigle CDW) et en cas de vol ou de vandalisme (code TP ou TPC).

Si vous réglez votre location de voiture avec votre carte Visa Premier ou votre carte Gold MasterCard, vous bénéficiez d’un certain nombre de garanties au titre de l’assurance.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les sites de Visa : https://www.visa.fr/services-en-ligne/assurances-et-assistance.aspx et Mastercard : http://www.mastercard.com/fr/particuliers/assurance-assistance-gold.html

Pour éviter les litiges liés à l’état du véhicule, il faut être particulièrement attentif à son état, qui sera récapitulé sur une fiche descriptive. Tant lors de la prise que lors de la restitution du véhicule, vérifiez bien que les indications apportées sur l’état du véhicule soient complètes et parfaitement compréhensibles. N’hésitez pas à faire préciser des dégradations lorsque vous prenez le véhicule.

Petite astuce lorsque vous restituez le véhicule en dehors des horaires de fermeture de l’agence : essayez de le garer entre des véhicules de la société de location déjà présents et prenez des photos. Cela pourra vous permettre de réfuter toute dégradation supposée découverte par le loueur lorsqu’il fait l’état de restitution du véhicule.