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Les logements se font de plus en plus rares à Matane

La rareté de logements s’aggrave. Le taux d’inoccupation a baissé une nouvelle fois, atteignant son niveau le plus bas depuis plusieurs années.

Le taux d’inoccupation des logements locatifs à Matane se situe maintenant à 2 %. Difficile donc d’en trouver dans les secteurs plus recherchés, et surtout à prix abordables.

Selon des chiffres de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), ce taux d’occupation est en deçà du point d’équilibre du marché fixé à 3 % . À titre de comparaison, il était à 6,8 % en 2016, à 6,2 % en 2017 à 3,6 % en 2018, à 3, 6 % en 2016 et à 2,8 % en 2019. Donc en décroissante constante et sous la moyenne québécoise de 2,5 %.

Même pas besoin de les annoncer

Aussitôt affichés, aussitôt loués : les appartements s’envolent comme des petits pains chauds. La première à le confirmer : Candy Bond des Immeubles Alexandre Pelletier qui en possèdent plus de 300.

Les logements se font de plus en plus rares à Matane

« Je n’ai jamais vu ça, dit-elle. Nous n’avons même pas besoin de les annoncer! Nous recevons beaucoup d’appels, mais malheureusement nous n’avons presque rien de disponible à court terme. »

Aux Immeubles Rioux : même phénomène avec une offre potentielle de 275 logements. Il n’y a presque rien de libre avant juin, voire juillet, mais là encore, les choses changement rapidement.

À l’Office d’habitation de la Matanie, là aussi, la directrice Isabelle Durette constate une plus grande rareté de logements dans les secteurs plus en demande, notamment près du centre-ville. Les Domiciles Pop qu’elle gère affichent complet, même avec 134 unités.

Raisons multiples

Comment expliquer pareil phénomène de rareté de logements? Les raisons invoquées sont multiples.

Tout d’abord, il y a la forte diminution des inscriptions de maisons à vendre. Ce qui a du coup un effet sur la demande pour des logements.

Autre facteur: l’arrivée de nouveaux résidents en provenance des grands centres, sans doute attirés ici à cause des effets moindres de la pandémie de la COVID-19.

Enfin, la présence d’étudiants du Cégep qui ont dû louer des appartements en ville dans l’attente de la fin des travaux de rénovation à la résidence. D’ailleurs, note la directrice des communications Brigitte Lavoie, chaque année, la maison d’enseignement travaille fort pour leur faciliter la recherche de logements. Principalement parce que plus de 60 % de sa clientèle provient d’un peu partout au Québec et de l’international.