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Jazz day : Herbie, encore !

Plein Air | Et la vie continue… Non, ce Kiarostami n’est pas projeté sous les étoiles cet été ; en revanche une foultitude de moments cinéma en plein air laisse espérer à un retour à la normale. Projetons-nous dans l’émoi…

Vincent Raymond | Lundi 5juillet 2021

Photo : The Big Lebowski © Universal

C'est avec l'un des plus fidèles rendez-vous que l'on entame ce panorama : Sommerkino !, le festival du film allemand concocté par le Goethe Institut à la Maison de la Confluence (2earrondissement). Calée du 7 au 10 juillet à 21h30, cette 10eédition, toujours gratuite, présente quatre longs-métrages germanophones (25 km/h, Oskar &Lily, Der große Sommer, Sommer vorm Balkon) dans un cadre convivial, agrémenté si les conditions sanitaires le permettent de bretzels et de bière.

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L’Été en Cinémascope, le retour

Également inscrits dans le parcours Tout l'monde dehors, la projection du documentaire Les 80 ans de ma mère issu d'un travail théâtral mené par la Compagnie La Grenade jeudi 1erjuillet à 22h au Parc de Gerland (7e), ou encore l'éclectique festival Vents d'images, qui déploiera sa 4eédition au parc du Clos Loyat (8e) en trois temps : Le Garçon et le monde (9 juillet à 22h),Nothingwood (16 juillet à 21h30) et Le Château dans le ciel (27 août à 20h30).

Le Grand Hôtel-Dieu (2e) relance également une programmation estivale gratuite (sur inscription) avec quatre séances à 22h. Hasard ou coïncidence, le site récemment épinglé pour avoir proposé à des musiciens de jouer sans rémunération propose des films à forte teneur revendicative ou sociale : Les Invisibles de Louis-Julien Petit (7 juillet), Au nom de la terre de Edouard Bergeron (15 juillet), Dark Waters de Todd Haynes (29 juillet) et Effacer l'historique de Kervern & Delépine (12 août). Amende honorable ou cynisme décomplexé ?

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Autour de Lyon

Villeurbanne double la dose avec une programmation promenant huit films dans les quartiers de la ville entre le 8 juillet et le 17 août (avec entre autres Astérix et le Secret de la potion magique ou The Big Lebowski, photo) et les “Ciné de l'été” au Rize — OK, c'est pas en plein air, mais c'est bien aussi le samedi matin à 11h, du 10 juillet au 28 août, avec un fort tropisme musical allant de La Visite de la fanfare à Un cœur en hiver. Du côté de Bron, “Ciné plein air“ joue l'itinérance du 2 juillet au 6 août dans la ville, avec une affiche résolument familiale intégrant La Gloire de mon père/Le Château de ma mère comme Parvana.

À Caluire, deux séances orientées jeune public, initiatiques, épiques et héroïques : Docteur Dolittle (7 juillet à 22h, place Gutemberg) et le Pixar En Avant (18 juillet à 22h, parc des Berges de Saint-Clair). Enfin, à Meyzieu, on mise sur une valeur sûre et locale ; rien moins qu'un chef d'œuvre de l'animation : Ma Vie de Courgette de Claude Barras (10 juillet à 22h au Parc République). Même si vous venez du bout de Lyon, vous aurez le temps de prendre le tram pour rentrer !

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Actus | 80 lieux, 60 acteurs, 70 événements et 250 artistes, le tout concentré sur 24 heures : c’est le programme riche et festif du 30 avril, autrement appelé le Jazz Day !

Article Partenaire | Vendredi 15avril 2022

Il existe depuis 2011, à l'initiative de l'Unesco, une journée internationale du jazz, sise le 30 avril et dont Herbie Hancock est l'ambassadeur de bonne volonté. Son but : «célébrer les vertus du jazz comme outil éducatif, force de paix, d'unité, de dialogue et de coopération élargie entre les peuples». Bon, et accessoirement, d'écouter du jazz.Bonjour LyonEn 2022, pour la 10e année consécutive,Jazz à Vienne avec le Pôle Métropolitain coordonne cet événement sur le territoire et mobilise les acteurs jazz. Chez nous, ces 24 heures seront rythmées par des concerts et jam-session gratuits, mais aussi des expositions et projections, dans plus de 80 lieux à Lyon, Vienne, Villefranche-sur-Saône, Bourgoin-Jallieu, l’aéroport Saint-Exupéry et Saint-Etienne. Les grands classiques comme la Clef de Voûte proposent une programmation léchée (concert de The Keyston Crew Jazz night et jam ses

Urbanisme | Que vont devenir le Chalet du Lac, l'ancienne ENSBA, la galerie des Terreaux ou encore l'ancien Musée Guimet ? Voici les premières pistes dévoilées par le maire Grégory Doucet et son adjoint Sylvain Godinot.

Sébastien Broquet | Mardi 12avril 2022

Des idées. C'est bien ce qui manque aux exécutifs écologistes pour parler au-delàde leur base militante : faire peur en brandissant un rapport du GIEC, c'est une chose — toute la gauche est aujourd'hui consciente de l'urgence climatique. Mais au quotidien, une fois aux manettes d'une municipalité,il faut aussi faire un minimum rêver, se projeter dans l'avenir et démontrer que l'on est capable d'embellir la vie des habitants et des habitantes d'une ville en leur proposant de faire évoluer leur cité. Et quelques arbres plantés, bienvenus, ne peuvent suffire. L'occasion était belle mercredi 6 avril, jour où Grégory Doucet devait dévoiler lors d'une conférence de presse ce qu'il comptait faire du patrimoine vacant de la Ville, d'apposer sa griffe, d'amorcer un élan, d'imposer des thèmes plus larges. L'attente était grande, la déception l'est tout autant.C'est d'autant plus dommage qu'après les cas emblématiques de Fagor-Brandt transformé en dépôt TCL et les tergiversations autour de la Salle Rameau (n'ayant pas abouti à grand chose sinon à un rétrécissement du projet), l'annonce de l'arrivée de la Biennale d'Art Contemporain au Musée Guimet, avant l'occupation tempora

Puy-de-Dôme | Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2018, la Chaîne des Puys (et la faille de Limagne) comprend, entre autres, de tout jeunes volcans– moins de 10 000 ans – qui abritent une pierre très prisée et une eau embouteillée, celles de Volvic. Cap sur la partie nord du plus vaste Parc naturel régional de France : celui des volcans d’Auvergne.

Nadja Pobel | Mardi 12avril 2022

Ils sont explosifs (très dangereux par pulvérisation de matériaux) ou effusifs (moins violents, avec coulées de lave), jouxtent l’indissociable faille de Limagne, croûte terrestre qui s'est fracturée, effondrée il y a 35 millions d’années laissant remonter les magmas, ces jeunes puys ont moins de 10 000 ans et ne sont donc pas, de fait, considérés comme encore éteints.Balade au Puy des gouttesTous les puys ne sont pas accessibles. Celui qui fait face au puy des Gouttes, Côme, seul volcan des 80 à posséder un double cratère, est ainsi préservé de son érosion. À contrario, le puy de Dôme a été sacrifié sur l’autel du tourisme, train touristique à crémaillère compris. Alors suivez le guide pour le puy des Gouttes (1 134 m). Autrefois paissaient de très nombreuses brebis — nettement moins maintenant —

Jeux | Le jeu de société a la cote. Deux copains viennent d'inaugurer leur première boutique spécialisée dans les jeux, où il est possible d’acheter, de louer et de rencontrer des éditeurs : Master Yeti.

Louise Grossen | Mardi 12avril 2022

« On est dans un restaurant. Des clients du monde entier viennent manger et le serveur a un casque sur les oreilles. C’est le brouhaha… On a alors six minutes pour prendre les commandes, transmettre aux cuistots et au maître d’hôtel et servir tout le monde… » Voilà comment Jean-Philippe Malo nous pitche avec éloquence [Le Kosmopoli:t], un jeu de société conçu par l’éditeur lyonnais Opla.Ce passionné a lancé, avec son ami François Michon,la boutique Master Yeti, cours Vitton. Ce commerce minimaliste et boisé invite à mettre la montre en pause, à déambuler entre les étagères pour se plonger dans les centaines d’aventures proposées : « j’adore le travail graphique et artistique sur les boîtes, qui est de plus en plus recherché. On a envie de toutes les retourner pour se plonger dans l’histoire » poursuit le patron.Jeux de plateau, de cartes et de stratégie sont proposés. Et ici, les jeux régionaux et français ont un

En salles | Indispensable★★★★☆ I COMETE L’été dans un village de Corse. Une succession d’événements ordinaires, de saynètes (...)

Vincent Raymond | Mardi 12avril 2022

Indispensable★★★★☆ I COMETE L’été dans un village de Corse. Une succession d’événements ordinaires, de saynètes entre habitants de tous âges parlant du quotidien et laissant deviner des histoires plus souterraines, des relations plus complexes où le non-dit et le non verbal pèsent parfois plus lourd que la parole…Un ovni ! Construit de la façon la plus linéaire possible, cette succession d’instantanés animés — qu’on suppose chronologiques le temps d’un été — capture des “moments“ en apparence aléatoires parmi les groupes et tranches d’âge de la petite communauté villageoise. Prises une à une, les séquences sont anodines (discussions entre amis, gamins, ados, vieux, voisins ; bagarres, drague, fêtes…) ; mais leur agencement révèle progressivement les relations complexes entre les “gens du cru “, les pièces rapportées, les touristes.Et puis les cadavres dans les placards surgissent, liés à l’attachement à la terre ou aux conflits entre familles. Av

En salles | À voir★★★☆☆ Vortex Un couple de personnes âgées dans son appartement parisien, dont le morne train-train est (...)

Vincent Raymond | Mardi 12avril 2022

À voir★★★☆☆ Vortex Un couple de personnes âgées dans son appartement parisien, dont le morne train-train est rythmé par les absences et les fugues de madame qui perd la boule, pendant que monsieur essaie de travailler. Parfois, leur fils un peu toxico vient leur taper du fric. Et puis un jour, le drame…Imaginez Amour de Haneke en version trash où rien ne se passerait comme prévu — ou plutôt où tout se déroulerait en pire. À la froideur clinique et élégante d’un cadre bourgeois aseptisé et aux plans fixes, sages, maîtrisés du cinéaste autrichien, Gaspar Noé oppose le désordre organique, la frontalité de la vieillesse, l’image tremblée et le dispositif (déjà mis en œuvre dans Lux Æterna) du split screen permettant de suivre simultanément des chaos synchrones. Totalement conforme au mantra cardinal et programmatique de Noé (« le temps détruit tout »), Vortex ne rivalise certes pas avec ses grands poèm

Restaurant | L’ancien chef du bouchon du Musée, exilé un temps dans le Territoire de Belfort, revient pour ouvrir un bistrot moderne, cette fois près de Valmy à Vaise : Comptoir B.

Adrien Simon | Mardi 12avril 2022

Il faut se réjouir du fait que malgré le contexte (et on ne citera que la baisse de fréquentation, la hausse du coût de l’énergie et des matières premières) des restaurants continuent d’ouvrir pour proposer, comme ce Comptoir B à Vaise, une cuisine de bistrot contemporaine et notamment un menu du midi à tout juste 20€.Aux fourneaux on y retrouve Loïc Boyer qui fut cinq ans durant, au début des années 2010, le chef d’un bon bouchon resté dans son jus à l’arrière du Musée de l’Imprimerie. Il n’a que 33 ans et a fait son apprentissage dans des maisons prestigieuses, notamment chez Emmanuel Renaut à Megève. Après son aventure lyonnaise, il était parti gérer la table d’un château (La Terrasse à Beaucourt) dans l’est de la France.Finir tout en classicismeIl est revenu dans la capitale des Gaules pour ouvrir, avec sa compagne Mélanie Rousselot,ce Compt

Hamburger | Après s’être forgé une sacrée réputation dans la capitale, Paris-New-York va tenter de convaincre les Lyonnais que ses hamburgers sont « les meilleurs de la planète ».

Adrien Simon | Mardi 12avril 2022

Il y a deux ans, on voyait atterrir à Lyon à l’enseigne Carmelo, un groupe parisien en pleine bourre : Big Mamma. Lequel avait construit son succès sur une certaine image de la cuisine italienne,avec l’accent et l’ambiance kitschouille — représentant surtout l’émergence en France de la restauration à la sauce start-up. Ses ingrédients ? Un concept porté par de jeunes entrepreneurs issus d’école de commerce qui,ayant rodé une version allégée de leur idée (ici, une pizzeria dans le Luberon), la propulsent avec l’aide d’investisseurs (pour eux, Xavier Niel). Les bons produits font partie du business plan. Et la bouffe n’est pas la finalité : les fondateurs de Big Mamma viennent de lever des millions pour une nouvelle boîte de paiement sans contact. Big Mamma a été lancé en 2015, quelques années après les burgerophiles, mais surtout précurseurs de PNY. L’histoire de PNY, c’est celle de Rudy Guénaire et de

Danse | Attention, nouveau virus et cluster aux Subs ! Son nom est répertorié depuis, au moins, le Moyen Âge : l’épidémie dansante ou "chorémanie". Phénomène repéré (...)

Jean-Emmanuel Denave | Mardi 12avril 2022

Attention, nouveau virus et cluster aux Subs ! Son nom est répertorié depuis, au moins, le Moyen Âge : l’épidémie dansante ou "chorémanie". Phénomène repéré en Allemagne et en Alsace : quelques personnes se mettaient à convulser ou à danser de manière désordonnée et leurs mouvements se répandaient, par contagion, à tout un groupe dans l’espace public…C’est de cette folie collective dont s'est inspirée la chorégraphe et danseuse danoise Mette Ingvartsen pour sa pièce-performance The Dancing Public. « Lorsque j’ai commencé à me plonger dans ces phénomènes qui ont ponctué l’Europe au Moyen Âge, j’y ai trouvé un lien entre danse, espace public, état de crise et sentiment d’urgence » déclare l’artiste dans une interview pour le site Ma Culture.Juchée d’abord sur une plateforme puis descendant parmi le public, Mette Ingvartsen transmet

Art contemporain | Damir Radović expose à Lyon quelques installations et, surtout, de nombreux dessins et toiles qui nous immergent dans un chaos de signes et de gestes plastiques.

Jean-Emmanuel Denave | Mardi 12avril 2022

Dessins, peintures, slogans, installations… Dans toutes ces dimensions et techniques plastiques, Damir Radović exprime ses colères politiques tout autant que ses sensations et ses émotions plus intimes. Explosions de cris et crissements formels : l’énergie est palpable à la surface, notamment, de ses toiles et de ses dessins, nombreux à être exposés à la galerie Kashagan.Né en 1976 à Sarajevo, Damir Radović a fui la guerre à seize ans, en 1992, pour se réfugier en France. Il y a été formé aux écoles des Beaux-Arts de Valence puis de Lyon et vit, depuis 2014, à Paris. La guerre en ex-Yougoslavie, l’émigration, font partie intégrante de son travail : traces écrites à propos de la guerre, fragmentation des œuvres et des styles en résonnance avec sa biographie fragmentée.L’art est, chez lui, une bataille et une mémoire. Mémoire qui, au de-là de la guerre, retraverse des pans de la culture universelle : cinéma, tragédie, littérature, histoire et géographie… Le ti

Photographie | Le photographe Maxence Rifflet présente au Bleu du Ciel un travail particulièrement délicat et intelligent, réalisé dans sept prisons françaises, en étroite collaboration avec les détenus.

Jean-Emmanuel Denave | Mardi 12avril 2022

Fruit d’ateliers menés avec des détenus dans sept centres pénitentiaires français, le projet au long cours Nos prisons est, confie le photographe Maxence Rifflet, « un appel citoyen pour s’intéresser aux prisons ». Les prisons, comme les hôpitaux psychiatriques ou d’autres institutions, sont autant de miroirs de l’état de santé de notre démocratie. Miroirs que l’on rechigne bien souvent à regarder tant leurs reflets pourraient blesser notre narcissisme démocratique (rappelons que la France est régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour l’état de ses prisons).En se proposant de prendre des images en milieu carcéral, Maxence Rifflet (né en 1978, vivant à Paris) a voulu éviter un double écueil : « ni me contenter d’un simple constat documentaire ni verser dans le pathos de l’image du prisonnier prostré dans sa cellule ». Son parti pris a été celui du lieu, de l’espace vécu, de l’architecture, en échangeant avec les détenus, « ces spécialistes de l’espace pénitentiaire ». La prison ne rime plus seu

Festival | Reperkusound est de retour au Double Mixte du vendredi 15 au dimanche 17 avril. Le festival investit la scène villeurbannaise pour une édition qui expérimente et se réinvente.

Alpha Saliou Diallo | Mardi 12avril 2022

Fort de son expérience digitale de 2021 pour cause de Covid, Reperkusound garde un pied dans le virtuel et met en vente le visuel de Quentin Stock x Pec sous la forme d’un unique NFT (pour celles et ceux qui comprennent quelque chose au principe)...Côté programmation, on ratisse large : toutes les variantes des musiques urbaines et actuelles sont abordées, avec quelques têtes d'affiche originaires de la région comme Panda Dub et l'Entourloop. Voici notre sélection.Nuit 2Passée une Nuit 1 résolument techno, la programmation prend une orientation plus organique à partir de la Nuit 2 avec une proposition tournée vers des couleurs hip-hop, reggae, afro.Biga*RanxLe natif de Tours squatte les playlists radio et les programmations de festival. Son seul nom est un top départ de la reprise des festivités et des beaux jours. Celui qui a mis l’Indre-et-Loire sur la carte avec seize années de carrière pavées de succè

Éducation | ADOS est une association qui prône des valeurs d’inclusion et d’égalité des chances. Un lieu ressource à destination des jeunes collégiens, lycéens et de leur famille. Objectif : les accompagner au mieux dans leur scolarité.

Camille Brenot | Mardi 12avril 2022

En 1985, l’Association pour le Dialogue et l’Orientation Scolaire voyait le jour, sous l'impulsion de René Bonnetain, un Frère des Écoles Chrétiennes, à la retraite : il souhaitait continuer de travailler au service de jeunes venant des milieux populaires. Le constat était déjà clair, les jeunes collégiens avaient besoin de calme, de conseils, d’écoute et de suivi dans leurs études. Fort de ce constat, il commença son activité de soutien scolaire dans un immeuble destiné à la destruction. Le bouche à oreille a fait le reste... Depuis, des familles ne pouvant accompagner leurs enfants dans leur scolarité, les confient à l’équipe d’ADOS. Prendre en compte l’élève et son rapport aux apprentissages ainsi que le jeune avec son histoire personnelle et son environnement familial, c’est le crédo d’ADOS. Claude Ulrich en est le président depuis on

Tatouage | Zoom sur Elie Hammond, tatoueuse nouvelle génération qui a débuté sous l'égide de Dimitri HK avant de se forger son propre style et de devenir l'une des artistes les plus en vue du moment : la globe trotteuse sera présente à la convention The Ink Factory. Portrait.

Camille Brenot | Mardi 12avril 2022

Elie Hammond est une tatoueuse globe trotteuse,dotée d'un nom d’artiste tout droit sorti de V pour Vendetta (alias Evey Hammond). Dans la profession depuis une dizaine d’années, cette trentenaire qualifie son style « d'hybride, à mi-chemin entre la new school et le néo-traditionnel ». Pour comprendre ses influences, il faut remonter aux prémisses, avant même que l’histoire débute : « j’aime dessiner, faire de la peinture depuis que je suis toute petite, mais je prenais une voie plus conventionnelle correspondant aux standards parentaux ». Le déclic arrive lorsqu’elle se fait faire son premier tatouage, dans le salon de Dimitri HK à Paris,« une chance » dit Elie. Pour Dimitri HK aussi,qui l’a rappelé huit mois plus tard pour lui proposer un poste de manageuse. Le début de l’aventure. Une fois à ce poste, elle n’a jamais perdu de vue ses ambitions. « J’ai approfondi mon dessin, j’ai bossé et je lui ai montré ch

Au programme | On ne va pas s'ennuyer à The Ink Factory 2022 ! Une édition qui mettra à l’honneur, le tatouage et les artistes.

Camille Brenot | Mardi 12avril 2022

Pour cette troisième édition, les organisateurs deThe Ink Factory Teodor et Morgane Milev ont convié l’élite des tatoueurs mondiaux à Lyon du 22 au 24 avril. Rendez-vous est donné aux anciennes usines Fagor-Brandt (Lyon 7e) pour une convention en pleine croissance. Avec un objectif, nous démontrer — si ce n’était pas déjà fait — qu’avant d’être des tatoueurs, ce sont des artistes, en mettant en avant la culture, l’histoire du tatouage et de tous les arts qui s’y rattachent.200 artistes renommés venus de plus de 25 pays différents sont attendus. Parmi les principaux tatoueurs présents, on retrouve Thomas Carli Jarlier,

Les organisateurs | Rencontre avec les organisateurs, Teodor Milev et son épouse Morgane, tous deux tatoueurs passionnés gérant aussi à Lyon la boutique 681 Tattoos.

Camille Brenot | Mardi 12avril 2022

Une première édition en 2018, la suivante en 2019. Depuis, la situation sanitaire avait rendu impossible l’organisation d’un tel événement. Un temps qui vous permet un retour plus mûri, une convention pensée différemment des précédentes ?Teodor Milev : Il est certain que nous avons eu le temps de mûrir et de stresser. En deux ans, The Ink Factory a été reporté trois fois avant d’être annulé. Une période difficile. Aujourd'hui, nous sommes très contents que la troisième édition voit enfin le jour !Morgane Milev : Les visiteurs partagent notre enthousiasme, tout le monde a manqué d’échanges sociaux, de moments qui permettent de sortir du quotidien. Nous aussi tatoueurs, nous avons ressenti le manque d’assister à ce genre de meeting.Y aura-t-il plus de tatoueurs que lors des éditions précédentes ?

Avant-Première | Il faudrait presque que cette avant-première soit programmée à minuit (ou alors que le film sorte en plein cœur de l’hiver, quand l’obscurité tombe à 17h) pour (...)

Vincent Raymond | Mardi 12avril 2022

Il faudrait presque que cette avant-première soit programmée à minuit (ou alors que le film sorte en plein cœur de l’hiver, quand l’obscurité tombe à 17h) pour être en accord avec sa thématique principale : celle de ces voix radiophoniques accompagnant les âmes en souffrance jusqu’à l’aube.Comme toujours d’une bienfaisante délicatesse, Mikhaël Hers (Ce sentiment de l’été, Amanda) compose dans Les Passagers de la nuit un envoûtant portrait de groupe aux faux-airs rohmériens, reconstituant les années 1980 sans (trop) les contrefaire.Le réalisateur viendra à 20h30 le lundi 25 avril au Lumière Terreaux présenter cette belle réussite interprétée par Charlotte Gainsbourg et Noée Abita, dont vous auriez franchement tort de vous priver.

L'ère du muet | Pour éviter qu’en cette année doublement électorale (présidentielle et législatives) nos dimanches du printemps ne soient réservés qu’à des sacres, l’Institut Lumière (...)

Vincent Raymond | Mardi 12avril 2022

Pour éviter qu’en cette année doublement électorale (présidentielle et législatives) nos dimanches du printemps ne soient réservés qu’à des sacres, l’Institut Lumière poursuit sa série de ciné-concerts de films muets à 14h30, accompagnés au piano par Didier Martel ou Fred Escoffier.Au programme, d’immenses classiques parlant à (ou de l’enfance) comme Gosses de Tokyo d’Ozu (17 avril), un assortiment Chaplin,Charlot Festival donné à trois reprises (24 avril — le jour du second tour, oui oui —, le mercredi 11 et le dimanche 15 mai). Mais aussi l’œuvre centenaire et fondatrice du cinéma de vampires (à réviser au moment où Robert Eggers va en tourner un remake), le Nosferatu de Murnau le 8 mai.Autre poème en noir et blanc e

Festival | Le festival de cinéma de genre et de science-fiction fait son retour du 21 au 26 avril avec une belle programmation de longs-métrages et la présence de Marc Caro.

Vincent Raymond | Mardi 12avril 2022

Cette année, le calendrier s’avère idéal pour les amateurs de cinémas bis, de genre et de fin du monde (en taillant large) puisque Les Intergalactiques se déploient du jeudi 21 au mardi 26 avril comme une prolongation aux Hallus avec une sélection de longs-métrages d’un remarquable éclectisme.Débutant avec l’iconique Toxic (1985) issu des studios Troma de Lloyd Kaufman, la programmation enchaîne avec Brazil de Terry Gilliam (pas de nature à donner le moral, plutôt à faire réfléchir avant de voter). Marc Caro présentera une rareté britannique de Robert Fuest, Les Décimales du futur (1973), premier film d’un samedi dense incluant Tetsuo (une des inspirations de Titane) et l’anime

Festival | Les Hallus renouent avec leur date originelle après une auguste exception l’an passé. La quinzième édition est l’occasion de présenter aux apôtres d’un autre cinéma un savant mixte de reliques anciennes et de nouveaux fétiches. Le culte se déroule comme toujours au Comœdia.

Vincent Raymond | Mardi 12avril 2022

Plutôt que de se lancer dans une litanie en déroulant le menu concocté pour la Quinceañera des Hallucinations Collectives, attachons-nous à en rappeler quelques axes dignes d’une cinémathèque des plus pointues. Car en plus de sa compétition furetant dans tous les genres et territoires — et brassant zombie taïwanais (The Sadness), beyond polar sénégalais (Saloum) ou saga à grand spectacle indienne (RRR) — ; de son ouverture accordée au nouveau Dario Argento (Dark Glasses) et de sa clôture dédiée, en sa présence, à Lucile Hadzihalilovic (de retour avec Earwig), le festival réjouit par ses cycles et rétrospectives.Sexe, massacres et voyagesOutre son traditionnel classé X des familles au titre i

Drame | Né sous les auspices de la Cinéfondation cannoise, coproduit par Scorsese, primé à Avignon, Murina est reparti de la Croisette avec la Caméra d’Or. Une pêche pas si miraculeuse que cela pour ce premier long-métrage croate brûlé par le sel, le soleil et le désir de liberté d’une jeune sirène s’affranchissant de la tutelle tyrannique d’un père rétrograde.

Vincent Raymond | Mardi 12avril 2022

Sur une île de Croatie, la jeune Julija vit sous la coupe d’Ante, un pater familias autoritaire avec lequel elle plonge chaque matin afin de chasser la murène. L’arrivée pour quelques jours de Javier, un richissime ami de la famille dont son père aimerait faire un associé dans un projet de complexe hôtelier de luxe, lui fait entrevoir un autre futur, hors de sa prison insulaire…Quelles que soient l’époque et la latitude, la recette demeure identique : c’est dans les vieux pots que l’on réussit les meilleures soupes — de poisson ou d’autres ingrédients. Ainsi, au cinéma, un scénario a-t-il de bonnes chances de toucher juste, voire à l’universel, en empruntant ses trames ou ses thèmes à l’immarcescible répertoire des contes. Antoneta Alamat Kusijanovic l’a bien compris pour Murina, où se mêlent avec pertinence plusieurs motifs familiers d’œuvres de Perrault, Grimm ou Andersen. Telle la figure de la jeune princesse cherchant à se libérer d’un paternel abusif enclin à gouverner sa destinée et la retranchant du monde en la conservant à ses côtés (Peau d’Âne), celle de l’ondine voulant quitter so

Festival | Les 1er, 2 et 3 juillet, les Lyonnaises et les Lyonnais embarqueront pour une croisière festive et familiale Entre Rhône et Saône. Le festival éponyme, à l’initiative de la Ville de Lyon, sera parrainé par le photographe Yann Arthus-Bertrand et célébrera l’eau dans toute la ville avec un point névralgique sur l’Ile Barbe.

Louise Grossen | Jeudi 7avril 2022

Cap sur la sensibilisation à nos cours d’eau. Au lendemain de la publication du troisième volet du rapport du GIEC qui s'intéresse aux émissions de CO2 et se penche sur les chemins possibles pour freiner le réchauffement avant qu’il ne soit trop tard, Gregory Doucet,Audrey Henocque et leur équipe restent lucides mais optimistes : « pour avoir envie de faire des efforts, il faut embarquer tout le monde, à travers des temps festifs, pour célébrer un nouveau rapport au vivant et engager une transition écologique » déclarait ce mardi 5 avril le maire de Lyon à bord du bateau Navilys.Le

Jazz day : Herbie, encore !

Théâtre | Non labellisé Scènes Découvertes, mais enfin aidé par la Ville, le Théâtre de l’Uchronie, au cœur de la Guill’, défend depuis 2014 des récits imaginaires et oniriques. Les pieds beaucoup plus sur terre que satellisés.

Nadja Pobel | Mardi 12avril 2022

Manuel Liminiana (metteur en scène, auteur, cinéaste) et Barbara Loison (chorégraphe, danseuse, ancienne directrice des biennales de la Ville) ont imaginé il y a plus de dix ans un lieu où les « histoires de l’imaginaire » pourraient voir le jour.En 2014, ils ont trouvé ce local à l'angle des rues de Marseille et de Jangot, auquel ils ont adjoint en 2017 celui d'un resto africain qui fermait. Désormais, une salle de 44 places, deux studios de répétition et un bureau à l’étage (pour le travail de structures de production) sont ici installés. 25 à 30 spectacles s’y sont joués par saison au début, plutôt 18 à 20 désormais pour laisser place à de la résidence d’artistes. Car oui, il faut du temps pour créer et penser et du temps pour montrer.De plus en plus, l’équipe du théâtre désire offrir des séries de huit dates et éviter le turnover destructeur de ce métier où une création chasse l’autre à la vitesse de l’éclair. Barbara et Manuel y jouent aussi leur travail, deux spectacles cette saison dont le très délicat et subtil Adieu sera bien mieux, Noël, vous, nous et eux.Ils ont voul

Escapades | En route pour une nouvelle escapade. Cette fois-ci on vous emmène dans la plaine de la Bièvre, à une grosse heure de Lyon, pour un week-end tout en détente et en belles découvertes.

Article Partenaire | Samedi 2avril 2022

Si l'hiver joue les prolongations, les beaux jours seront bientôt là. Je ne sais pas pour vous, mais l' envie d'évasion me démange de plus en plus. J'adore la ville, mais les virées à la campagne me sont nécessaires pour souffler de temps en temps.Je suis donc retourné sur le site Evasion ISHERE pour dénicher une expérience de séjour original. J'ai indiqué mes dates, mon budget et que je cherchais un séjour en couple. C'est comme ça que je suis tombé sur la maison d'hôte Plaine et Colline qui proposait en plus de l'hébergement un repas créole. Après avoir repéré ce qu'on pouvait faire dans les environs, je proposais cette destination à ma chère et tendre. Vendredi18hLes collègues sont salués, les valises et nous-mêmes sommes à bord de la voiture de location. Nous quittons Lyon par l’autoroute A 43. Après avoir traversé les inévitables embouteillages du vendredi soir, les paysages urbains laissent peu à peu la place à la verdure et à

Covid | L’actuelle (et spectaculaire) augmentation des cas de Covid depuis un mois ne laisse plus guère de doute : Omicron nous inflige une sixième vague, (...)

Vincent Raymond | Mercredi 30mars 2022

L’actuelle (et spectaculaire) augmentation des cas de Covid depuis un mois ne laisse plus guère de doute : Omicron nous inflige une sixième vague, vraisemblablement amplifiée par le relâchement des gestes barrières et l’abandon du masque dans les lieux publics.Parmi les tristes conséquences, des annulations de spectacles mais aussi des défections pour la 18e édition du festival Quais du Polar (du 1er au 3 avril à Lyon) qui se voit privée de certaines têtes d’affiche comme les auteurs américains Harlan Coben et John Grisham qui étaient attendus notamment pour des débats, des dédicaces mais aussi présenter des séances de cinéma. Jean-Luc Fromental et Max Annas, également touchés, annulent leur venue.On leur souhaite évidemment un prompt rétablissement, tout comme à Vivianne Moore qui avait déjà dû décliner l’invitation il y a quelques jours. Gageons que la liste s’arrêtera là.

Sonic 2 Le Film | Retour derrière le micro pour Malik Bentalha, voix française de Sonic le hérisson dans le deuxième opus de la franchise Sega-Paramount. L’occasion de poursuivre la conversation avec ce fan absolu des années 1980, débordant d’enthousiasme et de projets…

Vincent Raymond | Lundi 4avril 2022

Il y a deux ans, on s’était vus pour Sonic Le Film, c’est juste avant avant le confinement, mais aussi avant votre tournée mondiale…Malik Bentalha : Ma tournée à la Whitney Houston ! On a fait une date à Dakar, et puis le Covid… Au finale, je n’ai pas eu à traverser le Pacifique ni l’Atlantique : on a tout annulé. Après Dakar, on sentait que ça commençait à monter. On est rentré du Sénégal et c’est là que Macron a fait la déclaration « Nous sommes en guerre ». Quel souvenir !À l’époque, vous évoquiez l’hypothèse d’une suite pour Sonic, « pourquoi pas le deuxième ». On y est…Alors, il faut dire « pourquoi pas le troisième, jamais deux sans trois ? » Je me suis éclaté à faire ce deuxième volet parce que je connaissais ce petit personnage, j’étais sur des rails. Le fait d’avoir de nouveaux personnages, Knuckles ou Tails, à qui donner la réplique, c’est stimulant. En plus, il y a un vrai message de valeurs, d’amitié et de vivre ensemble qui passe : on fait de sa différence une force. J’aime beaucoup ce que ça raconte pour les

True Crime | Le journaliste Raphaël Malkin sera à Quais du Polar pour présenter son dernier ouvrage, Lieutenant Versiga, contant la traque du tueur en série Samuel Little par un opiniâtre inspecteur du Mississippi.

Sébastien Broquet | Mardi 29mars 2022

Un homme qui cite George Pelecanos comme étant son auteur de romans policiers fétiche ne peut être mauvais. Il est même sans doute bon. C'est le cas de Raphaël Malkin, plume alerte d'une non-fiction désormais solidement implantée en France, dans le sillage des traductions vitales des grands noms américains par la maison d'Adrien Bosc — Les éditions du Sous-Sol — et ceux qu'il a inspirés, dont Marchialy,fondée en 2016 par Clémence Billault et Cyril Gay, à qui l'on doit les deux derniers ouvrages de Malkin, ce journaliste dont on a croisé les récits et enquêtes dans les pages des deux magazines les plus à même d'accueillir des long formats sur des histoires pas communes, Society et Vanity Fair, mais aussi du côté de Radio Nova où il a puisé l'inspiration de Music sounds better with you, son premier ouvrage paru en 2015 et consacré à l'histoire de la french touch, courant musical anti-morosité et rigolant au nez d'un prétendu déclin fran

Quais du Polar | Prétendre que les auteurs de polar sont des éponges serait tendancieux ; poreux au monde ainsi qu’à ses turbulences semble une formulation plus exacte. Quant à leurs romans, ils ressemblent à ces carottes extraites par les glaciologues aux pôles, emprisonnant “l’atmosphère” de leur époque — en l’occurence, ses préoccupations majeures.

Vincent Raymond | Mardi 29mars 2022

Force est de constater que cette année, les thèmes environnementaux (voir Le Grand Effondrement de Sébastien Le Jean) et la pédocriminalité (on évitera de les citer pour ne pas divulgâcher) ont pris le pas sur les cyber-techno-thrillers ou le narco-trafic. Et si le psychopathe de service, le jumeau maléfique ou l’inscription de l’intrigue dans un contexte historique restent des valeurs sûres, une tendance peut-être conjoncturelle se dessine : l’éloignement des gros centres urbains ou des capitales, au profit des régions, des zones rurales, qui n’est peut-être pas étranger aux confinements successifs ni au besoin d’espace ressenti par les forçats de la plume francophones.À perte de vue des lacs gelésCe besoin nous conduit notamment aux portes de la Bretagne (la Brière, c’est presque la Bretagne) avec le glaçant De si bonnes mères de Céline de Roany comme sur les routes de la Drôme à bicyclette, guidé par le toujours pertinent

Famille | La pleine lumière est faite sur L’Île Ô, porté par l'équipe du Patadôme à Irigny qui a répondu à un appel à projets de VNF et va ouvrir cet automne à Lyon, dans le 7e, un théâtre flottant à destination principalement des enfants.

Sébastien Broquet | Mardi 29mars 2022

L'arrivée à quai est prévue pour cet été, à la jonction du pont Gallieni et de l'avenue Leclerc, et il sera alors accosté à la berge Bertha Von Suttner. Il ? Île, plutôt, voire L’Île Ô,même ! Car c'est le nom de baptême de ce futur théâtre de Lyon, pensé par l'équipe étant déjà à l'origine du Patadôme Théâtre à Irigny, lieu privé et associatif créé en 2004, dédié à la programmation jeune public.Lequel jeune public trouvera en ce futur spot du 7e arrondissement un nouvel écrin puisque le projet est en grande partie tourné vers la jeunesse : Jean-Philippe Amy et David Lahille, les deux fondateurs, désirent créer un lieu propice à l'éveil artistique des enfants et apte à lutter contre l'omniprésence des écrans (bon courage...), avec une programmation adaptée aux familles mais aussi aux scolaires, et ce dès 4 ans.Outre les spectacles, des ateliers de pratique théâtrale seront mis en place à leur intention. L'emplacement, d'ailleurs, a été aussi pensé ainsi : pl

Bons plans | Voici notre sélection de cinq expos à découvrir ce mois-ci gratuitement en galeries, qui ose le choc des générations et des styles : de l’école lyonnaise de peinture au street-art, en passant par la photographie de William Klein. Un point commun à tous ces artistes : la dynamique marquée de leurs œuvres, l’esprit du mouvement !

Jean-Emmanuel Denave | Dimanche 3avril 2022

Damir Radović, toiles sous tensionNé en 1976 à Sarajevo, Damir Radovic a été formé aux Beaux-Arts de Valence puis de Lyon et vit, depuis 2014, à Paris. Entre street-art, graff, énergie à la Basquiat, et revendications socio-politiques elliptiques, les œuvres (de petit ou très grand format, sur papier ou sur toile) de l'artiste explosent au regard. Elles se composent d'un agrégat de peinture plus ou moins tachiste, de collages, d'écritures et de signes épars... Un univers qui détonne et dont nous vous conseillons vivement la découverte !À la Galerie Kashagan jusqu’au 7 maiKlein d’œilTrès attendue et préparée de longue date, l’exposition consacrée au grand photographe américain William Klein (94 ans) réunit au Réverbère une centaine d’images, balayant tous les registres de son œuvre gigantesque, de la street photography des années 1950 à New York, choc

Performances | En trois rendez-vous, le duo Clédat et Petitpierre anime leurs performances étranges avec des personnages ensevelis sous des costumes volumineux.

Nadja Pobel | Mardi 29mars 2022

C’était au temps d’avant, quand à la rentrée des classes et des théâtres 2019, Les Subs faisaient leur fête de septembre. Un mot du directeur, une ambiance joyeuse et ici et là un homme et une femme en tenue de bain qui déroulaient leur tapis bleu, s’allongeaient dessus pour attraper les derniers rayons de soleil puis se déplaçaient de quelques mètres et recommençaient, leur ballon jaune en main.Leur tempo lent, leur silence contrastaient avec le moment. C’était Clédat et Petitpierre en visite à Lyon pour amorcer des résidences à venir. Longtemps repoussés par la pandémie, les voici de retour avec ces mêmes Baigneurs, inspiré des Baigneuses au ballon de Picasso qui seront place Valmy un mercredi après-midi, toujours enrobés de ce costume de tulle plissé.Le couple sculpteur, performeur et chorégraphe, disait-il dans un

Danse contemporaine | En programmant successivement deux pièces récentes du chorégraphe, Les Subs nous offrent une belle occasion de découvrir l’univers de Pierre Pontvianne et de (...)

Jean-Emmanuel Denave | Mardi 29mars 2022

En programmant successivement deux pièces récentes du chorégraphe, Les Subs nous offrent une belle occasion de découvrir l’univers de Pierre Pontvianne et de la Compagnie PARC, cofondée avec Émilie Tournaire et Pierre Treille,à Saint-Étienne, en 2004. Son écriture est tissée de rencontres, de collisions même entre les corps, tout en maintenant une grande sobriété de mouvement et une recherche de poésie gestuelle. Tout se passe chez lui à même les corps et la sensibilité, sans s’alourdir d’idées a priori, de narrativité ou de discours à la mode.Créée entre deux confinements, la pièce Percut est le fruit d’une recherche-limite avec six danseurs sur l’exclamation et le cri. « La partition, construction, déconstruction et répétition de phrases fragmentées est un prétexte pour mettre en avant le cri dans sa dimension physique, sensorielle

Galerie d'Art | La Mare, petit lieu dédié à l’image, rouvre ses portes sur les pentes de la Croix-Rousse.

Jean-Emmanuel Denave | Mardi 29mars 2022

Créé en 2016 par la photographe Sarah Mulot et quelques autres, l’atelier galerie La Mare vient de rouvrir (après une parenthèse de quelques années) son petit espace sur les pentes de la Croix-Rousse, à proximité du Jardin des Plantes. Pour l’occasion, la structure a été rejointe par Marion Bornaz qui y expose actuellement son travail.Espace de diffusion de l’image et de pratique photographique, La Mare se veut surtout un lieu ouvert : « on a envie qu’il soit approprié par des collectifs de photographes, qu’il participe à la vie du quartier » nous indique Marion Bornaz. D’où, notamment, son appel à résidences qui concerne, tout à la fois,des artistes visuels mais aussi des artistes sonores ou des chercheurs en sciences humaines concernés par les enjeux contemporains de l’image. Pour y réfléchir, produire des imagesou les deux à la fois !Images sensiblesEntre deux résidences, La Mare propose des expositions (d’une durée assez brève) dont la ligne artistique se tient plutôt du côté de l’image sensible et poétique,

Disquaire | Certains disent juin 2020, d’autres, une éternité. Voilà bientôt deux ans que le repaire des amateurs de musiques électroniques Chez Émile a fermé ses portes. Dans quelques jours, Mush et Guillaume Des Bois ouvriront une nouvelle boutique, à quelques mètres de leur ancien QG.

Louise Grossen | Mardi 29mars 2022

Unité Centrale n'incarne pas une résurrection, plutôt une suite logique de la boutique Chez Émile : « quand elle a fermé, ça m’a mis une claque. Je voulais continuer à faire ce que j’aime, en ajoutant une vraie dimension de transmission. Alors, on a décidé d’ouvrir Unité Centrale » explique Olivier Mutschler, alias Mush, l'un des deux protagonistes.L’un, Mush, est patron du label Sharivari, co-fondateur de Chez Émile Records, habile DJ, producteur et professeur de DJing. L’autre,Guillaume Des Bois, digger invétéré, cofondateur du collectif Macadam Mambo, ancien disquaire Chez Émile, artiste confirmé. Tous deux ouvriront le 15 avril, au 12 rue Leynaud, ce nouveau repaire des amateurs de vinyles. Forts d’une irréfragable expérience, c’est avec la

Art Contemporain | À l’occasion du label "Villeurbanne 2022 Capitale française de la culture",l’Institut d’art contemporain et d’autres partenaires proposent une "Fabrique du nous", sous forme d’expositions, de rencontres et d’autres événements.

Jean-Emmanuel Denave | Mardi 29mars 2022

Le "nous", le commun, le lien collectif ont été bien endommagés par la crise sanitaire mais, au-delà, sont toujours dans nos sociétés contemporaines fragiles et à réinventer. L’Institut d’art contemporain et d’autres structures villeurbannaises (URDLA, Le Rize…) font le pari que « l’art peut contribuer à fabriquer ce nous » et ce, en deux temps thématiques : "Quels territoires ?" interrogeant ce territoire qui nous constitue et que nous partageons avec d’autres ; "Avec la voix" (à partir du 4 juin) qui est l’un des médiums essentiels du partage et du lien.Chaque temps s’articule autour d’une exposition collective dans les murs de l’IAC et d’une multitude d’événements ailleurs à Villeurbanne : un "rituel de la marelle" avec deux artistes-chercheuses en centre-ville, une exploration de Villeurbanne (son centre comme les bords du périphérique) par la marche à pied en compagnie d’un artiste, la découv

Théâtre | Dans un spectacle dérangeant et éblouissant, Alice Laloy renverse les codes du roman de Pinocchio et s’attache au moment de sa transformation. Un des grands spectacles du dernier Festival d’Avignon ; de surcroît accessible aux enfants.

Nadja Pobel | Mardi 29mars 2022

C’est un cortège de mômes qui surgit. Joyeux, sautillants, ils s’amusent au son live de la musique d’un mini orchestre de percussions de foire sur roulettes. Fausse piste. Ils disparaissent et le silence se fait. Dix jeunes adultes, Gepetto impitoyables, prennent place dans cet espace bi-frontal et, minutieusement, en cadence, construisent leur établi. Déjà point l’effroi de la mécanisation des corps et de la déshumanisation induite par les rythmes infernaux des chaines de montage en usine.Ce n’est qu’un début : les gosses enjoués sont installés sur chacun des engins et, de façon totalement synchronisée et silencieuse, vont être rendus à l’état de pantins. De formation scénographe, la metteuse en scène Alice Laloy a fait appel à sa sœur, chorégraphe, Cécile Laloy (proche de Maguy Marin et François Tanguy) pour ce travail saisissant sur les corps : comment ils se figent, comment ils se déploient, comment ils se décalquent les uns sur les autres.Avec un travail très important sur le maquillage, les costumes tous identiques, dont il faut

Polar | Après deux ans très perturbés, Quais du Polar revient à ses (nombreux) fondamentaux dans des conditions retrouvées et optimales. Où les grands thèmes de société retrouvent les stars incontournables du genre.

Stéphane Duchêne | Mardi 29mars 2022

Déplacé en juillet l'an dernier dans une édition moins riche en stars étrangères, Quais du Polar est de retour cette année avec sa grosse centaine d'auteurs et dans les lieux et aux dates qui ont fait son succès. Et puisque le festival reprend possession de la ville, théâtre préféré du polar, et quelque part personnage privilégié du festival à travers ses déambulations qui reprendront, y compris sur l'eau avec des croisières en compagnie d'écrivains, et bien sûr par le biais de la Grande Enquête (qui prendra son départ depuis Villeurbanne et la Fête du livre jeunesse pour un beau cross-over), de nombreux auteurs viendront ainsi parler des villes (on y parlera de Marseille aussi bien que de villes imaginaires).Surtout, le festival, l'oreille toujours collée à l'actualité du monde, égrènera des thèmes forts en lien avec la marche actuelle du monde, à commencer par quelques enjeux politiques induits par l'élection présidentielle (le racisme, les violences faites aux femmes, le repli su

Vaucluse / Gard | Alors que le programme du Festival d’Avignon vient d’être dévoilée et que le dissident russe Kirill Serebrennikov sera dans la cour d’honneur cet été, visite du Palais des Papes avant la foule de juillet. Cap sur la ville au plus vaste secteur sauvegardé de France !

Nadja Pobel | Mardi 29mars 2022

Le Palais des papesLa cour ne parait pas si grande et pourtant, depuis 1947 et la Semaine d’art en Avignon pilotée par Jean Vilar (qui restera à la tête du festival jusqu’à son décès en 1971), elle accueille le spectacle le plus attendu dans la France du théâtre public. Entièrement refait l’an dernier, le gradinage, accueillant 2 000 spectateurs, n’est pas encore monté en ce début de printemps. Il s’insère dans un bâtiment édifié en seulement vingt ans dans la première moitié du XIVe siècle.Cette construction gothique, la plus grande du Moyen-Âge, a été largement pillée et abîmée lors de la Révolution française ; c’est sa transformation en prison et caserne qui la sauva : le revêtement posé sur les murs des cellules protège alors les chefs-d'œuvre peints au-dessous comme les scènes de chasse, pêche, cueillette dans la chambre du Cerf, cabinet de travail d'un

Art Contemporain | La Fondation Bullukian réunit quatre artistes autour du "paysage onirique", c’est-à-dire rêvé, fantasmé, reconstruit, ou suggéré… C’est l’une des très belles expositions à découvrir à Lyon actuellement.

Jean-Emmanuel Denave | Mardi 29mars 2022

Le remuement des choses, le souffle indistinct de l’image, un voile d’incertitude… C’est peut-être ce qui relie insensiblement les dessins de paysages embrumés de sable de Frédéric Khodja, les forêts évanescentes peintes par Vanessa Fanuele (née en 1971, vivant à Paris), les textiles baignés de peinture diluée de Charlotte Denamur et le dessin mural éphémère de Christian Lhopital retraçant la « trajectoire d’un rêve ». Ce sont autant d’images intranquilles, entre fiction et réalité, réminiscences et imaginaire, construction et accident. Pour le reste, chaque artiste développe à la Fondation Bullukian son univers propre, disposant, dans le centre d’art, d’un espace d’exposition différencié.Farces et surfacesChristian Lhopital (né en 1

Mercato | La chorégraphe Dominique Hervieu a quitté, le 28 février 2022, ses fonctions de directrice de la Maison de la Danse et de la (...)

Jean-Emmanuel Denave | Jeudi 24mars 2022

La chorégraphe Dominique Hervieu a quitté, le 28 février 2022, ses fonctions de directrice de la Maison de la Danse et de la Biennale de la Danse. Depuis, les tutelles de ces deux structures (Ville de Lyon, Métropole, Région, État) recherchent l’heureux ou heureuse élu(e) qui lui succédera.Dix-neuf candidats ont postulé et vendredi 18 mars, le jury a retenu, parmi eux, une short-list de six candidats (dont un duo) : Anna Crémonini qui a défendu la danse contemporaine dans plusieurs structures italiennes (à Naples, Venise, Rome et plus récemment Turin), le Portugais Tiago Guedes chorégraphe et directeur du théâtre municipal de Porto, le couple libanais Mia Habis (danseuse professionnelle) et Omar Rajeh (chorégraphe), Sandrina Martins qui a mené plusieurs projets culturels à Paris ou Marseille (actuellement directrice du Carreau du Temple à Paris), le chorégraphe hip-hop bien connu du publ

Blues auvergnat | Alors qu'il remonte sur scène pour présenter son dernier objet d'artisanat, La Vraie vie de Buck John, Jean-Louis Murat est l'objet d'une belle rétrospective menée par l'agence musicale lyonnaise Stardust et une vingtaine d'artistes aurhalpins.

Stéphane Duchêne | Mardi 29mars 2022

Les temps sont durs et les troubadours n'échappent pas à la crise. Si Jean-Louis Murat a fantasmé son dernier disque comme une aventure de son héros (BD) de jeunesse Buck John, il a été tenté de titrer la chose "l'année du blaireau", manière de qualifier l'année de sa gestation, passée « terrée dans un trou » comme il le confiait aux Inrocks. Un album que la crise frappe de plein fouet, sans clip et de l'aveu de l'intéressé, à peine mixé et publié par Cinq7, l'Auvergnat étant en rupture de Pias.Voilà qui explique sans doute la facture classique, folk-rock, des guitares, des chansons comme Murat en tricote par dizaines, là-haut sur la montagne, entre le bœuf et l'âne gris. Des chansons pour nourrir la bête — comprendre la scène— pour laquelle Murat, à l'entame de sa tournée, ignorait combien il allait être payé. Mais la scène c'est viscéral, il lui faut monter dessus quoi qu'il en coûte et quoi que ça rapporte. Alors, le voilà.À Lyon, notamment, cette vill

Pop | Un peu plus de deux ans après la tournée de Reward, la Galloise Cate le Bon est de retour sur une scène lyonnaise. Avec Pompeii,un album tout en minimalisme pop, composé et enregistré durant le grand confinement, et qui plonge dans la torpeur tout en douceur. À mille lieux de l'éclat et de la démonstration.

Stéphane Duchêne | Mardi 29mars 2022

À la sortie de Reward, son chef d'œuvre, Cate Le Bon avait de grandes idées pour la suite à lui donner. Comme enregistrer au bout du monde dans un endroit inconnu d'elle. Idée germée pendant une retraite dans le désert de Mojave, interrompue par un confinement. C'est bien seule, mais chez elle que la Galloise a enregistré ce Pompeii, dans le contexte d'un monde figé, comme vitrifié par la soudaineté du "1, 2, 3 soleil" mondial – genre d'engloutissement de Pompeii à échelle planétaire. Et c'est un album de torpeur et de langueur qu'elle a livré sur lequel continue de se mesurer son art du cadrage-débordement (on est ici en terre galloise). À commencer par les références avec lesquelles jongler, la concernant. Il y a bien sûr, automatiques, les grandes marraines, les Statues de la Commandeuse habituelles : les Nico et autre Kate Bush.Mais s'il fallait, ici parfois, rapprocher la Le Bon de quelques aînés, les amateurs de minimal

Musiques de traverse | Expérimentales, improvisées, bruitistes, radicales, minimales, performatives, intransigeantes, poétiques, le Sonic Protest est un peu le festival des (...)

Stéphane Duchêne | Mardi 29mars 2022

Expérimentales, improvisées, bruitistes, radicales, minimales, performatives, intransigeantes, poétiques, le Sonic Protest est un peu le festival des adjectifs qui ne veulent pas se mélanger. Adjectifs qui qualifient évidemment les musiques telles qu'on les aime du côté des lieux d'accueil et d'organisation du raout qui se tiendra du vendredi 1er au lundi 4 avril : le Périscope, le Sonic et Grrnd Zero.La chose s'ouvrira avec l'impro électro-noise (qualifiée de « toute pétée » par l'organisation pour donner une vague idée) de Yeah You, un duo père-fille de Newcastle et par une création du batteur expérimental Johann Mazé (au Périscope le 1er avril).Au Sonic, le lendemain 2 avril, c'est

Jeu Vidéo | Retour sur Deathloop, sorti en septembre 2021 et récemment sacré meilleur jeu vidéo français lors de la troisième cérémonie des Pégases.

Camille Brenot | Mardi 29mars 2022

Arkane Studios nous propose avec Deathloop une plongée dans un monde aux couleurs et au design très années 1960. Un mélange rétro-futuriste aux inspirations variées, allant de Lost à Chapeau melon et bottes de cuir en passant par Austin Powers. Un jeu d’action et d’aventure à la première personne dans lequel on incarne un personnage nommé Colt. Prisonnier sur l'île de Blackreef, celui-ci doit briser une boucle temporelle d’une journée. Pour s’en libérer, il doit éliminer un certain nombre de cibles surnommées les visionnaires.Le jeu au début prédéterminé s’ouvre rapidement afin de nous laisser une réelle liberté d’action. Il peut alors explorer cette île au cours ce cette journée découpée en quatre moments clés : matin, midi, après-midi et soir afin de comprendre ce qu’il s'est passé sur cette île, qui sont ces cibles et surtout comment faire pour les éliminer en une seule journée.Tout au long du jeu, Colt aura une rivale, Julianna. Une des cibles qui, contrairement aux autres, n’a pas décidé d’attendre gentiment la mort. En chasse de Colt, la relation ambivalente entre ces deux personna

Jeu Vidéo | Arkane Studios, créateur de jeux vidéo installé depuis plus de vingt ans à Lyon, rayonne sur la planète grâce à son dernier jeu en date, Deathloop : deux prix remportés aux Game Awards, cinq aux Pégases 2022. Aux manettes depuis septembre 2021, il y a Dinga Bakaba qui commencé comme game designer il y a douze ans avant de gravir les échelons, et Sébastien Mitton, le directeur artistique présent depuis 18 ans. Rencontre.

Camille Brenot | Mardi 29mars 2022

Arkane Studios, présent à Lyon depuis 1999, n’est pas connu de tous les Lyonnais. Vous êtes des créateurs de jeux vidéo mais de quels types de jeux parlons-nous ?Dinga Bakaba : Arkane existe depuis plus de vingt ans et a été fondé à Lyon sur la proposition de réaliser un certain type de jeu très spécifique qu’on qualifie d'immersive sim,c’est une vraie philosophie de design. Il s’agit de créer un jeu qui donne énormément de liberté aux joueurs. Il y a une histoire et un but mais aussi beaucoup d’outils pour interpréter l’environnement et la narration. Cette philosophie n’existait pas trop en France avant Arkane et le studio essaie, depuis vingt ans, de la raffiner, de la moderniser et de la rendre plus accessible. L'objectif n'est pas de réaliser un certain type de jeu pour des amateurs mais de populariser ce type de jeu et d’avoir de l’influence sur l’industrie. On aime ce concept

Solidarité & Alimentation | L’association parisienne Le Recho inaugurait, début mars à Lyon, la première étape de son Itinéraire Solidaire : un projet itinérant réunissant habitantes et habitants de plusieurs villes de France et personnes exilées, autour de la cuisine. Retour sur cette première édition prolifique et les possibles évolutions de l’association à Lyon.

Louise Grossen | Mardi 29mars 2022

À l’origine du Recho : dix femmes, dont quatre cheffes cuisinières professionnelles de la restauration souhaitant amener de la vie sur les camps de réfugiés en Europe, à travers des repas et des ateliers de cuisine. Touchées par les crises sociales et humanitaires que le monde traverse actuellement, elles croient fort en l’idée qu’un changement pérenne passe par une prise de conscience individuelle : « fortes de nos expérience sur les camps avec le food truck et dans les centres d'accueil, nous souhaitons aujourd’hui mettre notre vécu au profit des villes françaises ayant immédiatement pris part à l’accueil des 3 000 personnes réfugiées afghanes que la France s’était engagée à accueillir en août 2021, et plus récemment, des personnes victimes de l’actualité tragique en Ukraine » expliquent Loukiana Leite et Johanna Nombret en charge de la communication au Recho.C’est ainsi,qu’avec le soutien de la Métropole de Lyon et en collaboration avec les associations lyonnaises

Bières Artisanales | Après deux annulations successives (vous en devinerez la cause), le Lyon Bière Festival fait son retour à La Sucrière pour deux jours de dégustations.

Adrien Simon | Mardi 29mars 2022

En quatre éditions, le Lyon Bière Festival (co-organisé par l'Agence Tintamarre du Groupe Unagi, dont fait partie Le Petit Bulletin) s'est imposé comme un rendez-vous incontournable pour un monde de la bière artisanale en ébulltion constante. On n’enterre pas un événement comme ça, même après le Covid : le revoilà ! Toujours à La Sucrière, toujours en avril (les samedi 2 et dimanche 3), avec plus d’une centaine de brasseries présentes, venues moitié de France et moitié du reste du monde. Ce sera l’occasion d’un parfait état des lieux de ce qui travaille le monde brassicole aujourd’hui. Or, il s’en est passé des choses depuis la première édition en 2016. Le nombre de brasseries en France a (au moins) triplé entre temps. Ce n'était pas gagné pour une mode importée des États-Unis. Car oui, le brassage artisanal est ancré dans la culture américaine grâce à la loi de 1978 qui autorise le home brewing et l’amour du DIY (et de l’entreprenariat). Les brasseries d’amateurs

En même temps | Avec son comparse grolandais Benoît Delépine, Gustave Kervern vient de signer son dixième long-métrage mettant en scène deux politiciens (un écolo et un extrême-centriste de droite) collés l’un à l’autre par le fondement par des féministes pas contentes. Derrière la satire, une réelle inquiétude détaillée lors des Rencontres du Sud d’Avignon…

Vincent Raymond | Lundi 4avril 2022

En même temps sort en période électorale, alors qu’il n’y a pas vraiment de “campagne électorale”. De fait, il participe du débat et se substitue presque à ce qui devrait être la campagne…Gustave Kervern : On a tout fait pour sortir le film avant la présidentielle ! Ça a d’ailleurs été un truc de fou parce qu’on a changé d’acteurs : ça devait être Bouli Lanners et Denis Podalydès au départ mais ils n’ont pas pu pour des raisons de planning. Quant à Jonathan Cohen et Vincent Macaigne, ils ne pouvaient pas avant novembre/décembre. On a donc tourné en se disant « tant pis pour la présidentielle ». Mais ç’aurait été trop dommage de ne pas le sortir avant. On espère qu’on aura un impact, même si on ne le pense pas…Sur l’affiche, on voulait même mettre « la seule campagne que vous aurez » ! Parce qu’effectivement, il n’y a pas de campagne. Tout est accaparé par l’extrême-droite : l’immigration, etc., tous ces thèmes qu’ils déroulent, qui plaisent aux médias. Mais franchement, même sans la guerre en Ukraine, je ne suis pas sûr que l’écologie et le féminisme auraient été

Entretien | Narrant une reconstruction après un traumatisme, En corps peut se voir comme un conte de la résilience mais aussi comme une nouvelle tentative de Cédric Klapisch de capturer le geste et le temps pour conserver une trace éternelle du mouvement sur un écran. Conversation à l’occasion des Rencontres du Sud à Avignon.

Vincent Raymond | Mardi 29mars 2022

Pourquoi la danse ?Cédric Klapisch : J’aime la danse depuis très longtemps — pas en pratiquant, mais en “regardeur”. Quand j’étais adolescent, j’allais voir Merce Cunningham, Carolyn Carlson, Richard Brown, Pina Bausch… J’ai connu l’évolution de la danse contemporaine jusqu’à aujourd’hui, l’École belge et l’École israélienne avec Hofesh Shechter qui se retrouve dans le film ; des gens comme Ohad Naharin, Sharon Eyal… De fil en aiguille, j’ai eu une espèce de culture de la danse contemporaine. J’ai toujours eu des amis danseurs. Assez tôt, j’ai filmé la danse à l’Opéra de Paris dont on ne sait pas qu’il donne 50% de classique et 50% de contemporain… En fait, il y a eu toute une série de choses dont je voulais parler et qu’il fallait montrer.Tout a été nourri par des histoires réellesAu-delà de la danse, l’écriture du corps en mouvement vous intéresse depuis vos débuts mais vous l’aviez toujours traitée par le documenteur — avec le court-métrage Ce qui me meut

Festival | Plutôt atypique parce qu’il est totalement dédié aux films produits dans la région (au départ, Rhône-Alpes, puis Auvergne—Rhônes-Alpes), le festival auralpin du cinéma (...)

Vincent Raymond | Mardi 29mars 2022

Plutôt atypique parce qu’il est totalement dédié aux films produits dans la région (au départ, Rhône-Alpes, puis Auvergne—Rhônes-Alpes), le festival auralpin du cinéma Le Strapontin de Sain-Bel réunit chaque année, le temps d’une petite semaine, un volumineux échantillon des œuvres tournées dans les douze départements (et nombreux décors de la région), mêlant sorties de l’année et avant-premières — comme le nouveau Jean-Pierre Améris tourné dans le Cantal, Les Folies fermières (en sa présence) —, le rendez-vous se double d’une compétition arbitrée cette année par le réalisateur Gérard Krawczyk. Compte-tenu du volumineux line-up de Auvergne—Rhône-Alpes Cinéma pour les prochains mois, le programme du mardi 5 au samedi 9 avril risque d’être particulièrement copieux à l’occasion des vingt ans du festival.Les Folies fermières un film de Jean-Pierre Améris (Fr, 1h49) avec Alb