S’il existe une multitude d’alternatives pour l’éviter, force est de constater que nos tribunaux sont pleins.
Face à ces hommes et ces femmes pris en défaut: un juge. À lui de juger les arguments de chacun pour ensuite opter pour la compréhension, le sermon et parfois la punition.
L’Avenir vous invite à découvrir ces petites scènes insolites de vos tribunaux mais aussi des tranches de vie.
1.Elle accuse son fils d'avoir volé la perruche fétiche du Tom & Co
La voleuse de Loopita – depuis deux ans l’enfant chéri du magasin Tom & Co de la rue de la Belle Province, à Braine-l’Alleud – n’en était pas à son coup d’essai. Mais pour le vol de la perruche, elle accuse son jeune fils…
+ Loopita, la perruche fétiche du Tom & Co, avait disparu: une voleuse récidiviste accuse son fils
2.Un médecin vide les comptes de sa patiente pour… des rideaux
De janvier 2016 à septembre 2018, une médecin de Genappe âgée de 68 ans a abusé d’une de ses patientes qu’elle connaissait depuis sa prime jeunesse. Le dossier fut porté à la connaissance du parquet par la banque de la victime qui avait constaté des retraits anormalement élevés et répétés opérés sur son compte. L’appétit d’argent de la prédatrice n’avait pas de limite …
+ Un médecin avait dépouillé une patiente
3.Associés dans un trafic de stups, ils se bagarrent en prison
Depuis l'arrestation de Mohamed Torkhani et Hamzi Tweti dans le cadre d'un trafic de stupéfiants, un climat de haine s'est installé entre eux à tel point que la direction de la prison d'Arlon a dû prendre des mesures pour qu'ils ne se croisent jamais au réfectoire ou dans les couloirs. Le 7 janvier 2019, les mesures d'éloignement ont été bafouées, les deux hommes se sont retrouvés face à face. Torkhani s'est alors jeté sur son ancien complice. «Il a sorti une lame de rasoir de l'ourlet de son pantalon, se défend-il. Il m'a provoqué. J'ai pris peur. J'ai agi en état de légitime défense.»
+ Les deux demandeurs d’asile s’étaient battus en prison : six mois en plus
4.Ivre, il tabasse sa compagne et vole l'enveloppe d'anniversaire de sa fille
Malgré son problème d’alcoolémie et son absence de gestion de la violence, Laurent peut encore compter sur le soutien de sa compagne, présente à ses côtés devant le tribunal correctionnel de Charleroi et qui refuse de se constituer partie civile pour réclamer un quelconque dédommagement. Pourtant, cette dernière et ses deux enfants ont été victimes de violences à plusieurs reprises.
+ Alcool et violence: un très mauvais cocktail
PRÉC: Repassage sans faux plis