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"Atlantis", un film à la résonance troublante, en solidarité avec l’Ukraine

En six ans et déjà quatre galettes, le répertoire du groupe a mûri de belle manière, biberonnant son jazz à géométrie variable d’influences aussi variées qu’assumées, entre rock, pop, electronica et classique. Après Late bloomer en 2017, New tales of music en 2018 puis A glimpse of our hell en 2019, Cinéma confirme l’appétence du trio pour les bandes originales de films, fussent-elles imaginaires. Le caractère cinématographique des morceaux tient sans nul doute dans leur construction, dans la façon dont le thème central est à chaque fois traité au service d’une ambiance évocatrice nouvelle. L’album vous attrape par l’oreille pour mieux vous balader au fil d’une trame qui déroule son lot d’émotions, de sentiments, de ressentis, sur lesquels on mettrait aisément des images. Entre love theme, course-poursuite, grands espaces et suspense, chaque titre de Cinéma sonne comme une scène d’un même long-métrage. Pianiste-compositeur-arrangeur aux nombreuses influences, Jc Prince explique : « Ce nouvel album est une sorte d’éventail de propositions musicales, tantôt abordées de manière très classique, façon trio acoustique, tantôt de manière plus electro via des programmations de synthétiseurs. »

Syncopé

Déployant un jazz très actuel, avec ses accents pop et son breakbeat syncopé, The French Bastards évolue dans la mouvance du trio mancunien GoGo Penguin, sur des pistes défrichées par Avishai Cohen, The Bad Plus, Brad Mehldau ou le regretté Esbjörn Svensson Trio. Précédées d’une résidence à la Bobine, les séances d’enregistrement ont réuni autour de Jc Prince (claviers), Augustin Garnier (batterie / machines) et Laurent Fabbri (basse / synthés) trois invités : Aurélie Dabre au chant, Jean Guillaud au violon et Nicolas Lapierre au violoncelle. Sur l’écran noir de nos nuits blanches, The French Bastards livre un album riche et maîtrisé : Cinéma est une vraie réussite. Afin d’honorer comme il se doit l’arrivée du nouveau-né, le trio propose une release party en deux temps, laquelle débutera sur la scène L’Ilyade le 15 avril. Ceux qui auraient aquaponey ce jour-là se rattraperont à l’occasion du Jazz Day, puisque le groupe remettra le couvert le samedi 30 avril au Ninkasi Vaise, à Lyon.

The French Bastards vendredi 15 avril à L’Ilyade (Seyssinet-Pariset), entrée libre