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Tribunal de Saint-Malo : il partage un canapé-lit avec une amie, elle l'accuse d'agression sexuelle un an et demi plus tard

Un homme de 43 ans a comparu jeudi 20 janvier devant le tribunal de Saint-Malo. Accusé d'agression sexuelle, il a crié son innocence avec force... avant d'être déclaré coupable.

Par Rédaction Saint-MaloPublié leLe Pays MalouinVoir mon actu

Le 8 juin 2019, les participants à une soirée d’anniversaire partent dormir. L’appartement est petit, les uns dorment par terre, d’autres au pied d’un canapé, deux autres dans le canapé-lit. Ce sont de bons amis, qui ont fréquenté les mêmes bancs d’école. Au milieu de la nuit, lui veut mettre « son bras, pour enlacer » son amie et entame de « passer la main sur le bras, la jambe » dit-il. Il soutient qu’ils étaient chacun tout habillés, « emmaillotés » dans leurs sacs de couchage respectifs, et même « saucissonnés ».

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Deux versions

Mais la jeune femme de 25 ans va déposer plainte un an et demi plus tard. Elle affirme aux policiers qu’il a plutôt touché son sexe et ses seins, sous ses vêtements.

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À l’audience, l’homme de 43 ans qui comparaît pour agression sexuelle dit être « tombé des nues » quand il a appris la procédure. « Ça fait un an que je vis l’enfer, c’est un déshonneur. »Il assure n’avoir pas eu d’idées sexuelles envers cette jeune femme : « Jamais je n’ai éprouvé d’attirance pour elle. »

La plaignante absente à l’audience a quant à elle refusé la confrontation au commissariat.

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Il crie son innocence

Père de famille, le prévenu est décrit par ses collègues de travail comme ayant de « grandes qualités ». À la barre, il pleure en jurant n’avoir jamais porté atteinte à la plaignante, et crie son innocence avec force, comme on le voit rarement dans cette salle d’audience.

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Une « erreur judiciaire »

Pierre Stichelbault, qui défend le prévenu, se dit gêné que cette affaire soit jugée sans la présence de la jeune femme. « Sans lui poser des questions à elle, vous n’êtes pas parfaitement éclairé. » Il soulève le doute qui doit profiter au prévenu et l’erreur judiciaire qui serait faite si son client était déclaré coupable : « Il y a des gens qui comparaissent devant un tribunal et qui sont de bonne foi… eh oui, ça arrive ! »

Son client est tout de même reconnu coupable et condamné à 6 mois de prison avec sursis. Il sera inscrit au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles, et son travail dans la fonction publique est désormais impossible. Son avocat a d’ores et déjà annoncé leur intention de faire appel de cette décision.

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