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Nouveau à Fougères : avec Velvet, Julien Barbier rhabille les sièges anciens

Julien Barbier a ouvert place du Marchix un atelier de tapisserie qui répond au nom de Velvet.

Par Rédaction FougèresPublié leLa Chronique RépublicaineVoir mon actu

Julien Barbier, jeune artisan d’art, a toujours voulu faire un métier manuel. « Quand j’avais 12 ans, mes parents ont acheté une maison ancienne. Il y avait un vieux fauteuil que j’ai retapé avec les clous qui trainaient et un bout de tissu. Ça m’avait beaucoup plu ».

Sa vocation née, Julien entame quelques années plus tard son apprentissage afin d’obtenir un brevet technique des métiers, option tapissier-décorateur. Il passe ensuite six mois à Londres pour découvrir la technique anglaise et apprendre la langue avant d’être embauché à Paris au sein de l’atelier Artimas.

« J’y suis resté six ans et j’y ai fait de très beaux chantiers dans les ambassades, les ministères, des châteaux ou des maisons de couture. J’ai travaillé avec de grands décorateurs et un designer reconnu »

Julien Barbier

« Je leur donne un coup de jeune »

Aujourd’hui installé à Fougères, Julien se réjouit de son lieu de travail, « lumineux et calme » dans lequel il dispose d’un atelier et d’un showroom où il expose un large choix de tissus qu’il propose à la vente. « Je fais aussi de la tenture murale et bientôt des rideaux » ajoute-t-il.

Nouveau à Fougères : avec Velvet, Julien Barbier rhabille les sièges anciens

Côté atelier, le créateur de Velvet habille les vieux meubles, « prolonge leur utilité, leur âme. Ce sont des objets qui ont traversé le temps, je leur donne un coup de jeune pour que ça reparte pour plusieurs années ».

La réfection se fait selon la méthode traditionnelle, avec du crin, si les sièges sont anciens, et selon la méthode moderne, avec de la mousse, s’ils sont contemporains.

« Il faut savoir s’adapter, on a souvent des surprises. Quand on dégarnit le siège, on peut trouver du bois cassé ou vermoulu. Je corrige moi-même les petits défauts sinon je fais appel à un menuisier ».

Le tapissier indique devoir faire preuve de patience, « il faut être persévérant, on lutte souvent avec la matière, mais on est en contact, on la sculpte, on la fait évoluer » sourit-il.

Si les promeneurs passent par la place du Marchix, ils pourront sans doute voir Julien, semences (petites pointes) en bouche et ramponneau (marteau du tapissier) à la main à travers des larges vitrines de Velvet : « Il ne faut pas hésiter à entrer. J’aime l’idée de faire découvrir mon métier »

Velvet atelier de tapisserie. 8 place du Marchix. Tel 07 77 07 86 23. Pour les particuliers et les professionnels

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